Concernant l’Azerbaïdjan
L’Azerbaïdjan est situé à l’est de la
Transcaucasie (ou du Caucase du Sud), au bord de la mer Caspienne. Sa
population ne dépasse pas les 9,8 millions d’habitants mais le pays s’étend sur
86 600 km2, faisant de l’Azerbaïdjan le pays le plus grand du
Caucase du Sud. La capitale, Bakou, est également la plus grande ville azerbaïdjanaise.
L’Azerbaïdjan partage une frontière avec l’Iran (765 km), la Turquie (15 km),
la Russie (390 km), la Géorgie (480 km) et l’Arménie (1007 km). Les rives
orientales du pays sont baignées par les eaux de la mer Caspienne.
La nature de l'Azerbaïdjan - en partie sauvage et déserte et en partie recouverte des restes de forêts anciennes, est une merveille sans fin pour tous les voyageurs. La flore de l'Azerbaïdjan est exceptionnellement riche. Cela évoque un grand tapis national, grâce à sa luminosité et à la variété de ses couleurs riches. Le terrain de l’Azerbaïdjan est densément creusé par de nombreuses rivières et ruisseaux de montagne, dont certains forment des cascades bruyantes qui résonnent dans les montagnes.
Langue
La langue nationale est l’Azerbaïdjanais.
Toutefois, le russe est couramment utilisé et l’anglais commence à se répandre
auprès d’une population plus jeune. Durant les sessions plénières, une
interprétation en français et en anglais est prévue.
Fuseau horaire
Le fuseau horaire de l’Azerbaïdjan compte un décalage de quatre heures par rapport au temps universel coordonné (UTC+4). Ce fuseau horaire est celui utilisé à l’heure « normale » en Asie.
Climat et météo
Le climat de l'Azerbaïdjan est très diversifié et
9 des 11 zones climatiques existantes sont présentes dans ce pays. La
géographie et le paysage accidenté du pays, sa proximité avec la mer Caspienne,
les effets de l’ensoleillement, les masses d’air d’origine différente, etc.
contribuent à sa diversité climatique. Au nord, le Grand Caucase, qui s'étend
du nord-ouest au sud-est du territoire, protège le pays de l’influence directe
des masses d’air froid boréales. Il en résulte la formation d'un climat
subtropical sur la plupart des vallées et des plaines. Les températures durant
les mois d'été varient entre 20° C et 35° C et les étés en Azerbaïdjan sont
souvent chauds et ensoleillés, avec des périodes de temps sec.
La cuisine
La cuisine azerbaïdjanaise est riche en légumes : l’aubergine, la tomate, le poivron doux, les épinards, le chou, les oignons, l’oseille, la betterave, le radis, le concombre et les haricots verts y occupent une place de choix. Le riz et les produits à base de farine sont couramment utilisés dans la cuisine nationale. Les herbes fraîches comme la menthe, la coriandre, l’aneth, le basilique, le persil, l’estragon, le poireau, la ciboulette, le thym, la marjolaine, l’oignon de printemps et le cresson sont très appréciés et accompagnent souvent les plats principaux. La majorité de ces plats sont préparés à base d’agneau, de bœuf et de volaille. La viande hachée est couramment utilisée. La mer, les lacs et les rivières de la République d’Azerbaïdjan regorgent de diverses espèces de poissons, en particulier l’esturgeon blanc, qui est très souvent utilisé dans les plats nationaux. La mer Caspienne abrite de nombreuses espèces comestibles de poissons, outre l’esturgeon, comme la truite de la mer Caspienne, le poisson kutum, les sardines ou le mulet, entre autres. Le caviar noir de la mer Caspienne fait partie des mets les plus connus d’Azerbaïdjan et les plus recherchés au monde.
Ci-après une petite liste des dix plats les plus
délicieux de la cuisine azerbaïdjanais, qu'il faut absolument avoir goûté au
moins une fois :
1) Plov ou Pilaf (plat classique de riz et de viande, assaisonné parfois d’herbes aromatiques et d'épices)
2) Kabab et Shashlik (différents types de viande coupée en morceaux ou hachée, de poulet ou de poisson, accompagnés de légumes comme des poivrons, des oignons, des champignons et des tomates, le tout piqué sur une brochette et cuit sur le feu comme pour un barbecue)
3) Qutab (sorte de crêpe farcie. Les farces les plus populaires sont à base de viande, d'épinards, de fromage ou de potiron.)
4) Dolma (recette traditionnelle de légumes farcis, notamment à base de tomate, de poivron et d’aubergine)
5) Dovga (soupe azerbaïdjanaise traditionnelle à base de yaourt épicé aux herbes)
6) Kufta bozbash (soupe de boulettes de viande, de patates et de petits pois cuits dans un bouillon au safran et au curcuma)
7) Lavangi (ragout de poulet farci aux noix et aux herbes)
8) Dushbara (plat traditionnel composé de ravioles farcies de hachis aux épices)
9) Shekerbura (l’un des desserts les plus populaires en Azerbaïdjan. Boulette sucrée d’amandes, de noisettes ou de noix broyées enrobée de sucre ou de miel)
10) Pakhlava (autre dessert très populaire, pâtisserie composée de plusieurs feuilles de pâte très fines montées en alternance avec des couches de noix hachées mélangées à du miel)
Électricité
Les prises électriques en Azerbaïdjan sont de type C, E et F. La tension standard est de 220 V et la fréquence standard est de 50 Hz. Le type de prise utilisé est le suivant :
Taux de change
La devise officielle autorisée pour toute transaction en Azerbaïdjan est le manat azerbaïdjanais (AZN). Le taux de change varie quotidiennement par rapport au dollar des États-Unis et à l’euro. Il est possible de changer des devises auprès des banques et des bureaux de change à Bakou et à l’aéroport.
1 AZN = 0,5882 USD, 1 USD= 1 700 AZN
1 AZN = 0,5037 EUR, 1 EUR= 1 9852 AZN
https://en.cbar.az/other/azn-rates
Les cartes de crédit et de débit sont acceptées dans les établissements commerciaux mais il est toutefois recommandé de prendre de l’argent en espèces.
Passer un appel téléphonique
Pour les appels de l’étranger, il convient de composer le préfixe d’appel international du pays d'origine (le 00 pour de nombreux pays, le 011 pour les régions couvertes par le Plan de numérotation nord-américain - NANP), puis le code du pays (le 994), ensuite les deux chiffres du code régional et enfin, le numéro local à sept chiffres.
Informations touristiques
Connu comme la ‘terre de feu’, l’Azerbaïdjan (Azərbaycan) est un pays de contradictions et de contrastes. Pris entre l’Europe et l’Asie mais n’appartenant vraiment à aucun des deux, il se situe au croisement d’anciens empires historiques mais il constitue également une nouvelle ‘nation’ en constante transformation, grâce à une série d’investissements financés par ses ressources pétrolières.
L’Azerbaïdjan est souvent appelé la ‘terre de feu’. On sait que la majorité de ses habitants avant notre ère étaient des adorateurs du feu. Le pays a d’ailleurs conservé les traces de cette époque ancienne (peintures rupestres, statues de dieux et temples anciens). Deux des exemples les plus éloquents de cet héritage sont le temple des adorateurs du feu (Ateshgah) à Surakhani, près de Bakou, et le Yanardag ou ‘la montagne de feu’. Selon la légende, le temple d’Ateshgah a été construit par des adorateurs du feu indiens, qui sont arrivés dans la région après avoir appris que le feu éternel jaillissait des entrailles de la terre à cet endroit. Ils ont été tellement impressionnés par ce qu'ils ont vu qu’ils ont décidé de construire un temple à proximité. Ces terres ont été considérées comme sacrées pendant des siècles et à travers l’histoire, elles ont été vénérées par les adeptes du zoroastrisme, de l'hindouisme et du sikhisme.
Bakou est une capitale cosmopolite sise sur les rives de la mer Caspienne, riche en pétrole. Son noyau historique, classé patrimoine de l’humanité par l’Unesco, y cohabite avec une architecture du 21ème siècle exceptionnelle. La région semi-désertique environnante se caractérise par ses volcans de boue et ses curieux phénomènes pyriques. Et pourtant, à trois heures de route à peine, se trouvent des villages ruraux intemporels logés dans des vergers luxuriants, au pied des montagnes majestueuses du Grand Caucase, dans un paysage marqué par ses contrastes surprenants. Dans la plupart de ces régions, les touristes sont rares mais ceux qui s’y aventurent et font preuve d’une certaine dextérité linguistique y jouissent d'une hospitalité sans borne de la part de la population locale. Dans quelques avant-postes ruraux, que l’on loge chez l’habitant ou dans les hôtels luxueux des stations de ski ou des terrains de golf, il est à présent possible de trouver l’un ou l’autre anglophone qui pourra dépanner le voyageur de passage.
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